A la fin du XVIIIème siècle on dansait des suites de neuf contredanses nommées "pot-pourri" dans les milieux aisés et à la cour.
Le mot quadrille faisait d'abord référence à des groupes de cavaliers se livrant à des évolutions chorégraphiées lors des spectacles. On le retrouve appliqué au XVIIIe siècle à un groupe de danseurs entraînés spécialement pour danser une suite de danses comme spectacle dans une soirée ou un bal. Il pouvait s'agir de tarentelles, de boléros, de pas chinois, etc... Comme les contredanses était le type de danse le plus couramment utilisé dans ces démonstrations, le terme quadrille a fini par désigner une suite de contredanses avec quatre couples vers l'époque de la Révolution.
Petit-à-petit le nombre des contredanses dansées à la suite diminua jusqu'à cinq. Petit-à-petit aussi l'ordre des contredanses devint fixe. D'abord venait "le Pantalon", "l'été" et "la poule" et après cela la "la pastourelle" ou "la Trenitz", suivant le cas, et "la finale". "Le quadrille" était né. Cette danse était à la mode dans les bals de la fin de la Révolution et du premier Empire.
Au milieu du XIXème siècle, il existait environ une douzaine de sets de quadrilles.
En Irlande par contre, la pratique des quadrilles s'est répandue depuis leur introduction au point de constituer à la fin du XIXème, une des danses les plus pratiquées. On trouve des sets différents dans chaque région du pays et ils sont dansés par toutes les couches de la population.
Les quadrilles arrivèrent en Irlande, en Ecosse et en Angleterre au début du XIXème siècle. Entre 1816 et 1820. Ils furent sans doute introduits par des soldats, des ambassadeurs et des voyageurs de l'époque.
Réf. : site de l'association de set dancing de Brest (29)